Ce plan d’action qui sera soumis mardi aux élus, détermine les projets prioritaires de la ville en se basant sur ses besoins et ses potentialités. Des objectifs à atteindre doivent être fixés ainsi que des indicateurs de performance affichés à travers un système de suivi.Jeudi 21 décembre 2017, première communication officielle de la ville autour de son plan d’action communal.”Le projet de plan d’action a été soumis aux membres du bureau qui y consacreront une séance de travail courant cette semaine en vue de son adoption. Il sera étudié par la suite dans le cadre d’une réunion inter-commissions mardi 26 décembre. Ce plan d’action sera présenté pour approbation lors de la session ordinaire du mois de février”, peut-on lire en substance dans un communiqué diffusé jeudi matin.Son élaboration est devenue obligatoire depuis l’entrée en vigueur de la loi organique relative aux communes, publiée au BO en juillet 2015. Plus encore, le maire a une année maximum pour le soumettre à son conseil: “Le plan d’action de la commune est établi au plus tard au cours de la première année du mandat du conseil”, article 78 de la loi relative aux communes.Le retard accusé à ce niveau suscite souvent un torrent de critiques de la part des partis de l’opposition, pointant du doigt l’absence de vision qui caractérise le travail du conseil.Pour s’en défendre, le PJD mettait en avant l’absence de décret d’application fixant la procédure d’élaboration de ce plan d’action, son suivi, son actualisation, son évaluation et les mécanismes de concertation pour son élaboration. La version en arabe de ce décret a été publiée en juillet 2016, il y a donc un an et demi.”Pour élaborer ce projet, nous avons pris en compte la vision du bureau, le PDGC [plan de développement du Grand Casablanca], le PDR [plan de développement de la région], le PDP [plan de développement préfectoral], les projets gouvernementaux programmés sur le territoire casablancais. Nous avons eu des consultations avec 4.000 personnes en impliquant les arrondissements, la presse, les responsables régionaux des partis, la société civile, le monde des affaires…”, confie Abdessamad Haiker, premier vice-président du conseil.Notons que le plan d’action fixe, pour six années, les actions de développement de la commune. Il peut être actualisé à partir de la troisième année de son entrée en vigueur.Pour son élaboration, il faut respecter les étapes suivantes:-Faire un diagnostic qui met en évidence les besoins et les potentialités,-Hiérarchiser les priorités.-Identifier les projets prioritaires [en tenant comptes de ceux déjà engagés].-Etablir le projet de plan d’action en mettant en place un système de suivi, en fixant des objectifs à atteindre ainsi que des indicateurs de performance.Ce dernier point est essentiel, dans la mesure où le plan d’action devient un engagement pris par le président de la commune. Et chaque année, une synthèse du rapport est publiée au siège de la commune et par tout autre moyen de communication.
Laisser un commentaire